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Ils ont dit...

Metz au miroir des écrivains

Ce livre remarquablement documenté évoque avec grande précision la topographie de Metz à la fin de l'Ancien Régime. Surtout l'art du vétérinaire, où une science moderne tente de prendre la place des superstitions.

C'est aussi la vie messine colorée qui est mise en scène, avec ses cafés, ses places animées, ses marchés en plein air...

On croirait une chronique d'un contemporain "des choses vues" tant l'impression de vérité est frappante. G. Nauroy

LA SEMAINE VETERINAIRE

A propos de la série des enquêtes d'Augustin Duroch

La série met joliment à l'honneur la profession de vétérinaire en confiant ses intrigues à un praticien diplomé de la toute première promotion de l' école vétérinaire de Lyon fondée en 1762. (...) Cette œuvre romanesque imposante  reconstituent au présent le XVIIIe siècle avec une convaincante ressemblance et de réels personnages historiques. A sa grande intimité avec le sècle des Lumières et le raffinement de sa langue, la romancière combine une écriture précise et une rare accointance avec le métier de vétérinaire qu'elle décrit parfaitement. Michel Bertrou

Historia
Le 1er des magazines d'histoire

L'abbé Grégoire s'en mêle

" La grande force de cette série très documentée et élégamment écrite est son ancrage, non pas parisien, pour une fois, mais lorrain. Ici, par le truchement d'une éminente personnalité locale, l'abbé Grégoire, grande figure de la lutte pour l'émancipation des Juifs, c'est tout l'esprit des Lumières qui infuse l'intrigue. " 

Très beau roman gorgé de l'esprit des Lumières qui parvient à tenir la distance sur plus de 500 pages ans jamais lasser tant la langue est fine et élégante, et l'intrigue subtilement déroulée. Isabelle Mity

 

Nouvelle Revue Lorraine, n°50, 2019.

Cette enquête lorraine, menée tambour battant, nous rappelle celles de Nicolas Le Floch, célèbre commissaire aux affaires extraordinaires de Louis XV et Louis XVI mis en scène par le regretté JF Parot... Raison de plus pour lire ce roman aux multiples péripéties et fort bien écrit.

La Semaine N°431.

"Le regard à la fois documenté et aimant d'Anne Villemin-Sicherman sur l'histoire comme sur les hommes, sa juste dose de fantaisie et de talent lui permettent de nous livrer au fil des années des ouvrages qui nous distraient mais nous construisent aussi. L'abbé Grégoire s'en mêle,  cinquième volume de sa série "un artiste vétérinaire au siècle des Lumières", vient de sortir chez La Valette. Au fil des jours du printemps 1787 et dans un style aéré où la vie et l'échange tiennent leur pleine place, l'intrigue se noue avant que nous ne retrouvions, un an plus tard, pour la séance solennelle de la Société royale de Metz."  Jean-Pierre Jager,

A propos de la série des enquêtes d'Augustin Duroch

" Tous ceux qui ont lu les différentes aventures d’Augustin Duroch à ce jour publiées sont restés sous le charme d’intrigues « haletantes » –comme la presse aime à le dire—associées à une écriture vive et élégante. Mais la démarche créatrice de l’auteur ne se contente pas de satisfaire le divertissement de son lecteur. En effet, une autre quête se poursuit sous l’enquête policière : celle de la re-découverte d’un territoire enfoui, masqué mais pas aboli, sous le territoire de la ville de Metz d’aujourd’hui. Et ce faisant, accompagnant cette re-découverte territoriale,  réapparaissent les traces comme floutées d’une société ancienne, encore sensibles elles aussi, et avec elles, tout ce qu’elles peuvent dire, à l’auteur sur son moi comme au lecteur sur son présent. Ce fut la démarche même de Marguerite Yourcenar dans son triptyque autobiographique. "  Françoise Alexandre, professeur à l'Université de Lorraine. 

Guet-apens rue des Juifs


Les personnages peuplant le roman ? Extraordinairement variés de par leurs rôles sociaux, leurs emplois, leurs mentalités, et leurs psychologies (on en apprend beaucoup sur certains psychotypes…toujours présents de nos jours !), donnant lieu à des portraits remarquables et inoubliables.
Et sur « l’art vétérinaire » de l’époque ou actuel : impossible, après cette lecture, de regarder un cheval de la même façon qu’avant ; même en ayant fréquenté des écuries durant des années. Une particularité réelle de l’ouvrage !

"Hélène Guilhot, musicologue

"Ce roman entouré de mystères est aussi un voyage dans le passé lorrain, dans ces années qui précédèrent la Révolution française. Moments riches où bouillonnaient les idées du XVIIIe siècle." Le Républicain Lorrain.

"Le héros nous entraîne dans un suspens qui ne faiblit pas. Une plume extraordinaire pour un roman historique qui vous tient en haleine." Sonia Sellam, Actualités juives.

L'argent des farines

" Du suspens de bout en bout... Augustin est sympathique et on suit ses aventures avec plaisir. " JC -C. Le Pays lorrain.

" Ce deuxième ouvrage étudie de manière approfondie la psychologie des personnages, et débouche sur de surprenantes révélations. Il tient en haleine le lecteur du début jusqu'à la fin." Le Républicain Lorrain.

Un bûcher pour Versailles

" Les Cahiers Lorrains avaient déjà eu l’occasion de rendre compte du premier roman historique de cet auteur dans son numéro 2015-3/4. Madame Villemin Sicherman a créé un personnage original, Augustin Duroch, « artiste vétérinaire », émérite dans sa profession, mais doté également d’un sens aigu de l’observation et de l’analyse qui fait de lui un précieux collaborateur dans une enquête de police. Car si Sherlock Holmes est un détective privé sous la plume de Conan Doyle, si Hercule Poirot est un ancien policier belge sous celle d’Agatha Christie, rien ne semblait a priori destiner un vétérinaire à devenir ainsi un fin limier. C’est donc l’originalité du personnage, alliant le goût de l’auteur pour les intrigues policières à sa volonté de mettre en scène un vétérinaire, par piété filiale car elle-même fille et petite-fille de ces professionnels, ainsi qu’à son amour pour Metz, sa région, l’Histoire et particulièrement celle du XVIII° siècle.
Nous voici plongés au cœur de l’hiver 1784, puisqu’à son habitude notre auteur respecte les unités de temps (toute l’intrigue se dénoue en six semaines), d’action (une cabale destinée à nuire au très contesté Calonne, surintendant des finances de Louis XVI après avoir été douze ans intendant à Metz) et cette fois-ci un peu moins de lieu, puisqu’elle nous fait voyager de Metz à Versailles et Paris.
Nous ne tenterons pas ici de narrer les multiples épisodes de l’intrigue policière allant de rebondissement en rebondissement, ce qui est le propre de ce genre de récit.

On savourera la plume enjouée qui nous conte les embarras de Paris comme un second Boileau, les descriptions minutieuses des vêtements que l’on porte à la Cour, la décoration ornant les appartements des courtisans, leurs meubles de marqueterie et les somptueux repas et buffets qui feront venir l’eau à la bouche des gourmets. Le tout est entrecoupé d’expressions aujourd’hui désuètes, mais qui plongent le lecteur dans une ambiance historique très convaincante, d’autant plus qu’à son ordinaire, l’auteur mêle allègrement le réel et l’imaginaire, faisant se côtoyer des personnages ayant existé, Calonne au premier chef, mais aussi l’intendant Pont de Monderoux, l’évêque Joseph de Montmorency-Laval, voire deux ecclésiastiques protagonistes d’un scandale qui avait secoué la ville, mais presque quarante ans plus tôt.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le roman historique est un genre difficile. Reste-t-on trop près de l’Histoire que l’on lasse, s’en écarte-t-on trop et l’on prend le risque de l’invraisemblance. Il y a un délicat équilibre à trouver ; il semble que madame Villemin Sicherman l’ait acquis.

Jean-Bernard LANG, historien, de l'académie de Metz.

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