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Les sages-femmes

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Ancre SF
Une pionnière, Mme du Coudray

En 1759, Mme Angélique du Coudray, sage-femme instruite et expérimentée, publia  un « Abrégé de l'art des accouchements ». Durant vingt-cinq ans, à l’aide d’un mannequin de sa fabrication en bois et toile bourrée de paille, qui représentait un bassin de femme et son fœtus, elle parcourut la France et forma ainsi environ cinq mille sages-femmes et quelques centaines de médecins.

Un des effets de la Révolution fut de laisser le pays dans un état sanitaire catastrophique à la suite de l'abolition des monastères, des sociétés savantes et des universités. Un grand désordre régnait dont les premières victimes furent les gens du peuple. Au début du Consulat de Bonaparte, avec l’appui du Consulat et du chirurgien accoucheur Baudelocque, Mme La Chapelle fonda la première école nationale de sages-femmes à l’hôtel-Dieu en juin 1802 et devint maîtresse sage-femme. Son école fut transférée à Port-Royal en 1814.

Cette prestigieuse école pérennisa l'excellente réputation des sages-femmes de l'Hôtel-Dieu, réputation qui s'étendait à toute l'Europe. Les études prévues initialement d'une durée de six mois passèrent très rapidement à un an. Les promotions d'environ une centaine d'élèves dans la décennie 1810-1819, en comptèrent une cinquantaine à partir de 1850. En effet l'ouverture des écoles départementales facilita le recrutement local moins onéreux. A Metz, la première école de sages-femmes est installée en 1802 dans une partie de l’ancienne abbaye de Saint-Vincent.

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