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Le vêtement féminin au 18e siècle

La robe d'Eléonore dans L'argent des farines

"Outre la chemise de lin, je porterai par-dessus un corps à baleines un peu plus contraignant que celui que je portais jusqu’à maintenant et qui permet, selon ma chère maman, d’avoir un maintien élégant ;  mais j’ai refusé tout net le busc, cette baguette de torture rigide qu’on insère sur le devant et qui est censée raidir davantage le buste. Je veux bien de l’élégance, mais sans négliger la souplesse. (...) Sur le corps baleiné viendra s’attacher la jupe au moyen des aiguillettes de soie qui le fixeront sur les côtés, tandis que deux agrafes par-devant et deux par-derrière serviront à la busquer, de manière à ce qu’elle tienne plus bas sur le torse et dans le dos. Ainsi je mettrai en valeur ma taille fine. Elle sera de satin de soie moirée bleu pâle, parsemée de très petits motifs chinois représentant des oiseaux, des dragons, des pagodes, des fleurs."


Les paniers vont disparaître  progressivement, mais le corset (ou grand corps) demeure. La chemise se porte sous le corset baleiné qui comporte une tige de métal ou d'os qui se fixe sur le devant et qui oblige à se tenir très droite. Ensuite vient le jupon de linon, les poches posées sur le jupon, puis la pièce d'estomac. Par dessus, un 2e jupon de soie assortie à la pièce d'estomac, qui  comporte des fentes pour accéder aux poches.

Les bas, faits à la main, sont fixés par des rubans. Le mouchoir de cou se croise sur la poitrine, et enfin on enfile la robe qui reste ouverte devant, découvrant le jupon fait de même tissu ou dans une teinte  assortie.
Tout cela est fixé par de nombreux rubans, et  épingles (aïe!)...


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Robe à l'anglaise, sans paniers
Robe à la polonaise, le dos en 3 parties
Robe à la française, avec ses 2 plis dans le dos et ses paniers
Pour en savoir plus : la perfection du genre dans Les Petits-Maîtres de la mode, par Richard Le Menn !
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