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1812, le fiancé de Russie

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Chapitre 1

"La foule vibrante rôtissait en plein soleil en scrutant la route de Paris. Familles, frères et sœurs, parents, voi- sins, massés sur les remparts avaient les yeux rivés sur l’horizon. Soudain, quelqu’un tendit le bras et s’écria :

— Le voilà... C’est lui ! C’est l’Empereur !

Un frémissement parcourut la muraille. D’abord, on ne distingua, au loin, qu’un nuage de poussière. Puis, vaguement, une berline, entourée d’un essaim de cava- liers. C’était la garde d’honneur à cheval, commandée par le comte de Pange. Elle s’était portée au-devant de Leurs Majestés et les escorterait jusqu’à la préfecture, où elles logeraient avec leur suite. Le préfet, le baron de Vau- blanc, qui avait attendu ses hôtes illustres à la limite du département, avait été invité à monter dans leur voiture.

On voyait des grappes de villageois affluer de partout, de Moulins, de Longeville. Ils venaient grossir le cortège triomphal... "

L'impératrice Marie-Louise accompagna Napoléon jusqu'à Dresde, puis à son retour vers Paris, elle manifesta le désir de séjourner au château de Pange, près de Metz

Trois amies.jpg

Trois jeunes femmes nous entraînent dans leur existence, l'une en deuil de son fiancé, l'autre mal mariée, la troisième attendant les lettres de son amoureux parti pour la Russie...

Deux d'entre elles se retrouvent à Pange.

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